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    Coucou, j’ai retrouvé Jean Marc, il est ce soir à Saint Jean Pied-de-Port.

    Il a eu très chaud, il s’est fait de nouveaux compagnons de route : Belge, Québécois qu’il quitte car demain il rejoint l’Atlantique pour finir son périple mercredi.  

    Françoise

     

    27/06/2015 Saint-Jean-Pied-de-Port

     
     Pèlerinage de Compostelle
    La commune se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-Pied-de-Port est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino navarro avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
     

    27/06/2015 Saint-Jean-Pied-de-Port

     
     
     

    Arrivés, au nord, par la chapelle de la Madeleine, les pèlerins pénétraient dans la ville haute par la porte Saint-Jacques, puis suivaient la rue d'Espagne jusqu'au pont enjambant la Nive. Là, deux itinéraires s'offraient à eux pour gagner Roncevaux : celui du port de Cize, qui suit le tracé de l'antique Iter XXXIV de l'Itinéraire d'Antonin reliant Bordeaux à Astorga, ou celui plus facile qui rejoint le col de Roncevaux (puerto de Ibañeta en espagnol) par Valcarlos, située dans la vallée de la Nive, où Charlemagne établit jadis son camp, avant de voler au secours de Roland, à Roncevaux.

    Au Moyen Âge, la route du col de Cize était la plus fréquentée, même si l'ascension de ce « mont remarquable », aux dires d'Aimery Picaud, n'était pas de tout repos : « Pour le franchir, il y a huit mille à monter et autant à descendre. [...] Celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, toucher le ciel. »

    Dans son guide du Pèlerin, Aimery Picaud donne ces précisions sur la région : « Les Navarrais et les Basques se ressemblent et ont les mêmes caractéristiques dans leur façon de se nourrir et de se vêtir, et dans leur langage. » »

    Il nous parle aussi des percepteurs du péage : « Dans ce territoire, c'est-à-dire, à la proximité du port de Cize, dans les localités d'Ostabat et de Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont franchement à envoyer au diable. En effet, ils vont au-devant des pèlerins avec deux ou trois bâtons pour extorquer par la force un injuste tribut et si quelque voyageur refuse de céder à leur demande et de donner de l'argent, ils le frappent à coups de bâton et lui arrachent la taxe en l'injuriant et en le fouillant jusque dans les culottes. »

     PLus de photos ICI
     

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