• Randonnée en Puisaye

    Mai 2009
     

    Hébergement en Yourtes dans les Steppes de la Mongolie, heu pardon, dans les prés de Saint Privé.

    Le nom de « Puisaye » aurait une origine celtique (« Poy » pour pays humide et « saga » pour forêt), avant de devenir « Poiseia » ou « Puseio » au XIIe siècle et enfin « Puisoye » pour finir « Puisaye ».
      

     

    Vendredi 1er mai

    Étant tous présents avant l’heure du rendez-vous à la ferme des Grenouillettes à la Plauderie, et après avoir admiré les yourtes de loin, nous partons dés 10h tapantes en randonnée.

    L’herbe est encore humide, les chemins un peu boueux, et il nous faut assurer nos pas si nous ne voulons pas de glissades intempestives. Mais le soleil commence à briller et à assécher les chemins, et la marche devient plus aisée.

    Après la traversée d’un bois, nous rasons un étang et nous arrivons à Saint Privé par des chemins longeant des fermes isolées bordées des pâtures verdoyantes.

     

    Belle Église de style ogival 16ème (gothique) avec son portail central très orné,  

     

    Déjeuner sur les berges du paisible plan d’eau communal, puis poursuite de notre rando le long des berges de la Rigole de St Privé (sorte de canal d’alimentation du Canal de Briare) jusqu’à Bléneau.

    Traversée de son joli village et de ses « Jardins d’Eau » superbement aménagés : petits ponts, lavoirs restaurés, érables, cyprès chauves, tulipiers ..., canards, cygnes, poules d’eau….Coup d’œil sur l’Église Saint Loup du fin XIIième _ début XIIIième, sur son château.

     Puis, par un brin d’hors piste le long des champs jaune d’or de colza, eh oui, Raymond lui aussi fait du Hors Piste !, nous regagnons notre camp où un repas partagé nous attend. Rien ne manque : chacun a amené sa spécialité et tout est mangé, même la délicieuse « colle au ventre »pizza de Tamalou.
     

    1ière nuitée dans les Yourtes, et, bien calés au chaud dans notre duvet, nous nous endormons comme de bébés.

     

    Une Yourte (ou ger) est l’habitat traditionnel mongol. Il s’agit d’une structure en bois recouverte de plusieurs couches de feutre et habillée par une toile imperméabilisée, parfois colorée. En hiver, les couches de feutre superposées protègent du froid et, en été, une ouverture astucieuse du toit permet de garder la fraîcheur de la nuit.  http://pagesperso-orange.fr/grenouillettes/

     

     

    Samedi 2 mai

    Départ 9h30 pour la visite guidée du château de Saint-Fargeau http://www.chateau-de-saint-fargeau.com/
     

     En 1652, par ses prises de position pendant la Fronde, Anne Marie Louise d'Orléans de Montpensier, cousine germaine de Louis XIV, fille de Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII), surnommée la Grande Mademoiselle, fut exilée à Saint-Fargeau. Richissime, elle vit venir Louis Le Vau qui aménagea le château et lui donna sa forme actuelle.

    En 1713, la famille Le Pelletier se procura le château.

    En 1752, un incendie détruisit le château ainsi qu’une partie de la ville.

    En 1979, Michel Guyot acquiert le château et entreprend la restauration.

    Les combles permettent d'admirer la majestueuse charpente. Environ 1200m3 de cœur de chêne furent nécessaires à sa construction (forêt de 60Ha env.). La bibliothèque contenant env. 2000livres, cache des ouvrages originaux de Voltaire.

    Jean d'Ormesson passa son enfance au château de Saint-Fargeau. Il s'en inspira pour écrire son roman « Au plaisir de Dieu ».
     

     

    Après avoir admiré la collection des locomotives à vapeur, Déjeuner dans le parc anglais prés de la pièce d’eau et petite sieste Quelle est belle la vie ! 

      

     

    Puis direction le Lac du Bourdon par le GRP de la Puisaye

    Le Lac du Bourdon achevé en 1904 est un lac créé pour alimenter le Canal de Briare. Il sert également à la régulation du Loing (donc de la Seine). Il doit son nom au Ruisseau de Bourdon qui alimente la pièce d’eau du Château de Saint-Fargeau

     
     

    Une carpe en train de s’épuiser dans une rigole contenant peu d’eau est sauvée par Christian et Jacques qui la remettent dans le lac.


     

     

    Retour par les hameaux .Tout est paisible dans ce pays de bocage, de bois et d’étangs.

    Repas le soir dans un restaurant de Saint-Fargeau

     

     

    Dimanche 3 mai 

    Départ pour Bléneau après le petit déjeuner

    Par le GRP, mais cette fois-ci en direction de Rogny-les Sept-Écluses, nous cheminons le long de la Rigole pour la quitter au niveau La Forge (ancien Moulin) et nous voici de nouveau dans ce pays vert et jaune d’or.

     Beaucoup de Centres Équestres, de fermes, mais nous ne rencontrons guère de monde, si ce n’est que quelques machines agricoles et parfois un chien aboyeur mais flegmatique.

     





    Retour à Bléneau et comme tout à une fin, dispersion et en route pour nos demeures



      

    Un grand merci à Raymond, notre guide, qui comme a su nous concocter un séjour lui ressemblant, calme et paisible, dans cette Puisaye qui mérite vraiment le détour 

     

     




     

     
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  • Commentaires

    4
    Gladysne
    Mardi 26 Mai 2009 à 12:00
    Bonjour Axel , Certes rien de spectaculaire, pas d'exploit sportif , mais je ressens cette rando décrite :paisible pour amoureux des choses simples, du calme et de la nature. Et la Puisaye est le pays de Colette!
    3
    Gladysne
    Mardi 26 Mai 2009 à 12:00
    Tu as raison Doran
    2
    Doran
    Mardi 26 Mai 2009 à 12:00
    Tu as un peu raison Axel, l'auteur ne semble pas trés enthousiasme , mais peut-être n'est-ce qu'une apparence? Il a voulu à mon sens nous communiquer son amour pour la nature dans son état pur et dans la simplicité des choses.Doran
    1
    axel
    Lundi 25 Mai 2009 à 12:00
    ce récit manque d'antousiasme
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