• J9 Glenveagh National Park

    Départ 9h en bus. Une pluie fine nous accompagne les ¾ du parcours. Itinéraire essentiellement agricole : moutons, c'est surement l'époque de l'agnelage car beaucoup de jeunes agneaux, vaches, et quelques chevaux.


    Traversée
    de villages, d'une cité dortoir eh oui, en Irlande, il en existe aussi. Des prés bien verts, nous donnant l'envie de nous y rouler, mais méfiance, nous serions vite trempés par l'humidité du sol remontant par capillarité, sont bornés de haies d'ajoncs en fleurs.


    Arrivée à 12h30 et rando jusqu'au
    château de Glenveagh
    .


     

    Le manoir de style féodal se dresse sur un léger promontoire surplombant le Lough Veagh. Bâti dans les années 1870 par John George Adair, après qu'il eut fait fortune aux États-Unis, le Château possède de magnifiques jardins. Adair était peu apprécié par les habitants de la région afin de rendre le parc plus agréable, il en avait chassé 224 paysans qui louaient les terres pour les cultiver les entrainant dans une famine épouvantable.



     Traversée des
    jardins d'un charme extraordinaire : rhododendrons ornementaux de toutes les couleurs, pins, plantes venant du monde entier et déjeuner sur une petite aire de pique-nique protégée car il bruine. 7 sur 8, bien que ...nous sommes à l'abri, Ok, Willy 8 sur 8


     

    Rando jusqu'à la cascade et retour par le chemin du Point de vue au Centre Visitor et visionnage d'un petit film (en français) sur le parc.


     

    Installation au B&B très confortable du petit village de Dunlewy dans le Donegal devant un parc à moutons et une vue imprenable sur le lac


     

    Dîner au lieu dit de Meenaleck, prés de Crolly à une vingtaine de 20km dans le Pub Tábhairne Léo (Léo's Tavern) maison familiale d'Enya. Nadine est aux anges, elle photographie tous les disques d'or et autres d'Enya ! Elle écoute religieusement la musique, bref, rien de ne pouvait lui faire plus plaisir, j'espère qu'elle va mettre sur le blog un court morceau de sa vedette préférée ! Elle y resterait bien la nuit, mais il nous faut rentrer.  









     

         




    J10 Le Mont Errigal

    C'est le mont Errigal , face à notre hébergement que nous devons ascensionner ce jour, mais vu la pluie de la veille et le temps maussade d'aujourd'hui, Willy nous propose une rando moins détrempée et moins « risquée ».



         Passage
    devant une église abandonnée, devant quelques cottages disséminés où un chien se mêle à nous. De temps en temps, il essaie de nous rassembler, sans agressivité il doit nous prendre pour des moutons, photographie-nous Nadine !
    puis poursuite en forêt au milieu des houx, des chênes rouvres, des aubépines et des pins. Tout est majestueux et ...nous tombons nez à nez avec 2 biches nullement apeurées.


    Traversée
    en montée dans les tourbières




    Les
    tourbières sont très fréquentes. Résultant de la décomposition en milieu humide de racines d'arbres, elles ont une profondeur moyenne de 6m en montagne pour 18m en plaine.
    La tourbe a longtemps constitué le moyen naturel de chauffage en Irlande. On l'extrayait et on la faisait sécher avant de l'utiliser comme combustible. Trois centrales de production d'électricité fonctionneraient encore avec la tourbe. Son utilisation comme combustible est interdite dans certaines agglomérations, comme à Dublin, à cause des poussières importantes dégagées par sa combustion. C'est toutefois un combustible pauvre et dégageant une odeur forte qui est aujourd'hui progressivement abandonné



    Passage d'une digue et pluie cinglante aussi retour au B&B pour Déjeuner
    9 sur 9, Willy, mais c'est de la triche !  


    Grand beau soleil après le déjeuner
    , aussi, pendant que certains flemmardent, nous partons avec Nadine explorer les alentours, photographier en macro des fleurs et ... des agneaux, oui encore  




    Diner
    de nouveau dans le Pub de la famille d'Enya. Ce soir, nous avons la permission de...23h !



         Des musiciens jouent du
    fiddle qui est en fait le violon, de la tin-whistle, flûte en métal très fine,         du bodhran, tambourin que l'on tape avec un morceau de bois, de la guitare, de l'accordéon... Roger pousse même la chansonnette, c'est la fête quoi  




     

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