• Vendredi 3 juillet 2009
    : Couchepache / Hospice du Grand Saint Bernard : +900m, -300m, 12,5km
     

    Ce matin, nous optons pour la version courte et plus facile pour nous rendre au Col du Grand Saint Bernard, ce sera en quelque sorte notre journée « relax ».
     

    Et en route pour de nouveau Saint Rhémy qui est, par ailleurs très typique et très joli.  Nous suivons la route du Col pendant env. 1km avant d’emprunter vers 1700m le tracé de l’ancienne voie romaine d’Augusta Pr toria (Aoste) à Octodurus (Martigny) par Alpis Pennina (Col du Grand Saint Bernard). Nous musardons , une hermine curieuse nous accompagne un moment, et, c’est sans peine que nous arrivons à la Maison Refuge 2200m.


    Petit arrêt prés du torrent et c’est reparti jusqu’à la pause déjeuner à l’abri d’un chalet à 2360m. Il y a du vent et il fait froid. Personne ne regrette d’avoir emporté son goretex. Mais la bonne humeur est toujours au beau fixe.


    Encore un petit effort et nous atteignons le Lac transfrontalier (Italie/Suisse) du Grand Saint Bernard 2469m. La statue de Saint Bernard nous accueille et nous indique l’Hospice où pendant 2 jours, nous allons dormir.



    Le col, nommé en premier lieu, le col du Mont-Joux, lieu de passage privilégié des commerçants et des pèlerins, était le lieu de nombreux pillages, notamment des Sarrasins qui occupaient la région depuis un demi-siècle. Saint Bernard de Menthon, qui eut pitié des malheureux qui y mouraient régulièrement, obtint de l'évêque d'Aoste qu'une expédition délivre le lieu des brigands et que l'hospice détruit soit reconstruit (en l'an 968) pour héberger et secourir les voyageurs. C'est ainsi qu'en reconnaissance le col prit par la suite le nom de son bienfaiteur. L'Hospice fut ensuite placé sous la juridiction de l'évêque de Sion, préfet et comte du Valais. Cette particularité explique le fait que l'intégralité du col se situe aujourd'hui en territoire suisse. Le col du Grand-Saint Bernard est maintenant connu pour son hospice et ses « chiens homonymes.»


     

     

    Il est tôt, et après s’être installé et bu un thé offert par les moines, quartier libre : certains visitent le chenil, d’autres le magnifique et très intéressant musée, d’autres se reposent…

     

      

     

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